Les Pensées de Francis Renaud

Oh ma belle Luciole sur mon corps tu te poses Tu respires mon odeur et caresses ma peau Tu attends que je bouge, sur moi tu te reposes De tes ailes dociles tu effleures mon dos Souvenirs d’une étreinte à jamais disparue Dans le vent tu frissonnes et tu reprends ton vol Ma mémoire me tourmente car tu n' as pas voulu Impressions douces et lentes comme une faribole Je veux reprendre goût au combat quotidien Oh ma belle Luciole reviens vite déposer Ton odeur de miel et de parfum sucré J’ai tant besoin de vivre en te donnant la main Mon cœur vide de toi ne cesse de pleurer Si jamais tu osais dans ma vie revenir Je me battrai sans cesse pour mieux t’appartenir Reviens vite t’allonger sur mon corps desséché

Il est assis au fond Il regarde la vitre Il a touché le fond Il ne fait plus le pitre Rigoler s'amuser Avec ses camarades C'était quand il aimait Soulever son cartable Il ne regarde plus Les yeux du professeur Dans cette salle perdu Il attend d'avoir peur Oh mais combien d’enfants Vont encore s’ennuyer Oh mais combien de temps Avant de tout changer Il connait déjà tout Depuis qu’il est tout ptit Il croit devenir fou A l’école il s’ennuie Les calculs et les lettres Non plus d'soucis pour lui Le pouvoir du paraître Il a déjà compris Oh mais combien d’enfants Vont encore s’ennuyer Oh mais combien de temps Avant de tout changer

Tes paroles sont du vent Mais je n'ai pas le temps De souffler sur tes mots Pour qu'ils s'envolent haut Tes pensées se mélangent Mes idées te dérangent On ne se comprend plus Depuis qu'on s'est perdus Retrouve le goût d'aimer Laisse toi apprivoiser Par celui qui saura Par celui qui osera Sans connaître tes pensées Sans connaître tes secrets Il essaiera un jour De t'appeller mon amour Un jour il comprendra Qu'avant lui c'était moi Que tes mots sont du vent Que tu sèmes tout le temps De tes paroles en l'air De tes actes sincères Il ne reste plus rien Mon amour s'est éteint

Je suis un pervers narcissique Un homme perdu qu’on évite J’aime vous piquer comme le font les Moustiques Normal car je suis narcissique Je suis un pervers romantique Je sais bien ce qui vous excite J’aime vous chanter des chansons magnifiques Normal car je suis romantique Refrain 1 Et pourtant si vous saviez Combien mon coeur peut aimer Et pourtant si je le pouvais Pour une fois vous le prouver Je suis un pervers pathétique Mes amies connaissent mes mimiques J’aime m’épancher dans leurs bras sympathiques Normal car je suis pathétique Je suis un pervers hypnotique Avec mes mots je vous explique J’aime vous masser sous mes mains magnétiques Normal car je suis hypnotique Refrain 2 Et pourtant, si vous saviez Combien de temps on s’est aimé Et pourtant si vous saviez J’ai failli me marier Je suis un pervers narcissique Un idiot que tout le monde évite Je vais finir seul il parait c’est magique Normal car je suis narcissique

Cette nuit j'ai laissé mon cœur

Au bas de mon lit

J'ai gardé mes pleurs

Pour passer ma nuit

 

Mes mains te cherchaient

Mes doigts épuisés

Comme quand tu m'aimais

Et que je pleurai

 

J'ai tourné en vain pour te retrouver

J'ai pris tous les trains et bateaux aussi

J'ai lutté en vain pour ne pas t'aimer

Je t'ai déposé au bas de mon lit

 

Cette nuit j'ai laissé mon cœur

Au bas de mon lit

J'ai séché mes pleurs

Au bas de mon lit

 

Le matin se lève et je suis ici

Quand tes douces lèvres me chuchotent ainsi

Je vis dans un rêve partons loin d'ici

J'ai repris mon cœur au bas de mon lit

Si tu pouvais un jour pour une fois te souvenir

Des doux moments passés au nom de l’amitié

Je te raconterai mes chagrins mes sourires

Tout ce qu’il s’est passé depuis toutes ces années

 

Je te dirai alors tout ce que j’ai vécu

Mes amitiés nouvelles et mes espoirs déçus

Comme quand nous étions jeunes et nous étions amis

Quand toi tu m’écoutais raconter mes soucis

 

Des années ont passé, nous ne sommes plus les mêmes

Mais l’envie de te voir reste toujours le même

Si tu pouvais une fois, y penser et venir

Sur Paris ou ailleurs je saurai t’attendrir

Ouvre donc tes ailes et va voir le monde

Regarde les autres et laisse faire le temps

Miroiter sur ceux qui aiment le vent

Reprends tes souvenirs et quitte cette blonde

 

Prends tous les torts car elle ne t'aime plus

Marche, pleure et puis dors sur ce long chemin

Regarde la lune comme elle n'est pas loin

Elle aussi un jour elle a survécu

 

Apprends donc à vivre sans besoin d'amour

Laisse pousser les fleurs dans le petit jour

Apprends ce qui est simple et ce qui est beau

Laisse le vent passer comme font les oiseaux

 

Apprends à décoller, ne va pas trop haut

Tu prendras le temps pour la retrouver

Libère tes pensées, et va donc chercher

Ce besoin d'amour qui fait qu'on est beau

ANASTASIA OU BIEN LEONIE

 

Un soir d'hiver sur une belle plage en sel

J'ai rencontré ces deux jolies gazelles

Deux jeunes filles si douces et si jolies

Leurs yeux si bleux brillent comme des rubis

 

C'est cette chanson que je leur dédie

Anastasia et puis Léonie

J'aimerai tant exister dans leurs rêves

Un doux baiser posé sur leurs deux lèvres

 

Une chanson pour leur dire merci

Un mot d'amour pour devenir amis

Avec le temps et beaucoup d'envie

Anastasia et puis Léonie

 

Quand le jour tombe je pars sur la toile

A la recherche de mes deux étoiles

Un peu d'amour et beaucoup d'envie

Les deux sont belles et même très jolies

 

Mais à ce jour, moi je n'ai pas choisi

Anastasia ou bien Léonie

Car je ne sais de ces deux abeilles

Laquelle choisir pour faire mon miel

 

Laquelle voudra me prêter ses ailes

Mais je ne sais de ces deux chipies

Laquelle voudra bien remplir ma vie

Anastasia ou bien Léonie

 

J'ai découpé mon crâne et j'ai laissé sortir

Ce vent qui tuait mon âme et me laissait mourir

J'ai joué et j'ai perdu tout ce dont je rêvais

J'ai joui et j'ai voulu te garder à jamais

 

Nous avons découvert tous les deux nos limites

En prenant dans nos mains les couleurs bakélites

De rendez-vous manqués en rendez-vous salés

Nous n'avons pas voulu tous les deux continuer

 

Tu m'as mis dans la tête des rêves inaccessibles

Mais tu n'en voulais pas car tu es trop sensible

Tu espérais peut être que j'allais te ramener

Avec moi sur la berge de tes belles idées

 

Nous aimions regarder bien plus loin que les autres

Mais tu n'as pas bougé et c'est bien là ta faute

Il fallait tout laisser et nettoyer derrière

Les chemins empruntés et les jolies barrières

 

J'ai découpé ton crâne et j'ai laissé sortir

Ce vide et tout ce calme qui te faisaient sourire

Etre aimée et rêver c'est tout ce qu'il t'importe

Mais tu as préféré ne pas ouvrir ta porte

 

Je te laisse tes angoisses et tes douleurs divines

Je retourne chez moi appeler mes copines

Tout cela se termine comme une simple anecdote

Je t'oublie mon amour je te laisse dans ta grotte

 

Quelle mouche te pique

Quand toi tu m’évites

Si je sors mon dard

Tu en auras marre

Au bout de six heures

Tu seras en pleurs

Si mon dard te pique

Ça va être épique

Même dans mon élan

Je peux être lent

Si mon dard te pique

Plus aucune mimique

Sur ton beau visage

Comme un enfant sage

Tu grimaceras

Tu paniqueras

Si mon dard te pique

Oh pas de panique

Il ne fait pas mal

Juste un peu bestial

Tu boiras un coup

Deux coups et trois coups

Pour te rafraîchir

Pour ne plus souffrir

Si mon dard te pique

Ce peut être tragique

Au bout de neuf mois

Il peut être là

Imagine l’émoi

S’il est comme moi

Imagine la farce

Si c’est une garce

Un petit moustique

Un petit loustique

Une fin magique

Si mon dard te pique